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Chourgnac d'Ans en Périgord
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10 septembre 2012

Biographies des autres rois d'Araucanie et de Patagonie

Gustave Achille Laviarde Colmant, Achille Ier

 

Gustave Achille Laviarde Colmant (Reims, 17 novembre 1841Paris, 16 mars 1902) fut, sous le nom de Achille Ier, ou Aquiles Ier, le pittoresque deuxième souverain titulaire du royaume d'Araucanie et de Patagonie : il succédait à Orllie-Antoine Ier, né Antoine de Tounens.

Achille Laviarde, fils d'un fabricant de tissus de Reims, passe son enfance dans sa ville natale, au 33, rue du Barbâtre. À 18 ans, après ses études au lycée de Reims, il part pour cinq ans de voyage en Europe: tour de France, Italie, Suisse, Allemagne, Belgique, Angleterre, Algérie. Lorsque son père meurt en 1867, Achille Laviarde est au service du Bey de Tunis. De retour en Europe, il aurait été chargé d'une mission à Saint-Marin par un duc d’Acquaviva.

De retour en France, il s'engage en politique, dans le parti impérial. Il soutient la candidat impérial Édouard Werlé, qui est élu maire de Reims. Le 15 janvier 1873, il assiste, officiellement, aux obsèques de Napoléon III. Le 16 mars 1874, il dirige la députation rémoise à la proclamation de majorité du Prince impérial : sur la photographie du groupement des personnalités rassemblées à cette occasion à Camden House, on le voit aux côtés de Paul de Cassagnac.

Le 17 septembre 1878, la mort à Tourtoirac (Dordogne) d'Antoine de Tounens marque le tournant de sa vie. Tounens et Laviarde se connaissaient: le premier, qui se proclamait encore Orrlie-Antoine Ier, roi d'Araucanie et de Patagonie, avait conféré à Laviarde le titre de prince des Aucas, duc de Kialeon le 30 décembre 1873. Le 26 mars 1882, le neveu et héritier désigné d'Orllie-Antoine Ier, « Monseigneur Adrien-Jean de Tounens » (1844-1889), renonce au royaume d'Araucanie en faveur de Laviarde, par un acte invocant les « dernières volontés » d'Orllie-Antoine Ier et contresigné par nombre de ceux qui avaient reçu une charge d'Orllie-Antoine Ier. Gustave-Achille Laviarde devient donc Achille Ier [3], roi d'Araucanie et de Patagonie. L'épopée d'Orrlie-Antoine Ier restait à ce point populaire en France que son successeur put assurer le fonctionnement des institutions de cette monarchie en exil !

Dans l'acte de 1882, le nouveau roi a déjà deux ministres secrétaires d’État — le comte Antoine Jimenez, et Antoine-Hippolyte Cros, duc de Niacalel, qui fait fonction de garde des sceaux — ainsi qu'un conseil ministériel. Un ami des premières heures, Émile Godret, dit Bazière, enfant du Barbâtre, accepte la charge de ministre de la Marine.

Laviarde fonde ou perpétue un ordre de chevalerie, la Constellation du Sud, et bientôt un autre, la Couronne d'acier, puis un troisième, l'Étoile du Sud[4].

Le « Gotha » enregistre[réf. souhaitée] l’existence officieuse de S.A.R. le prince d’Araucanie et de ses conseillers. Le comte Pecci, neveu du pape Léon XIII, lui donne de la « Majesté » ! La réussite d'Achille Ier fut d'obtenir l'exequatur pour les consuls qui le représentaient dans différentes villes d'Europe (Londres, Rome). Ses consuls en Italie passent pour avoir tenté d'escroquer l'ordre des salésiens mais le roi semble y avoir mis bon ordre.

Achille Ier ne se rendit jamais en Amérique. Il était marié avec Maria Elisa Alexandrine Guery (née à Paris) qu'il avait epousé à Londres (son état-civil est répertorié à la mairie du 18e arrondissement de Paris).

 

Antoine-Hippolyte Cros, Antoine II

 

 

Gustave Achille Laviarde Colmant (Reims, []17 novembre 1841Paris[], 16 mars 1902) fut, sous le nom de Achille Ier, ou Aquiles Ier, le pittoresque deuxième souverain titulaire du royaume d'Araucanie et de Patagonie : il succédait à Orllie-Antoine Ier, né Antoine de Tounens.

 

Achille Laviarde, fils d'un fabricant de tissus de Reims, passe son enfance dans sa ville natale, au 33, rue du Barbâtre. À 18 ans, après ses études au lycée de Reims, il part pour cinq ans de voyage en Europe: tour de France, Italie, Suisse, Allemagne, Belgique, Angleterre, Algérie. Lorsque son père meurt en 1867, Achille Laviarde est au service du Bey de Tunis. De retour en Europe, il aurait été chargé d'une mission à Saint-Marin par un duc d’Acquaviva.

 

De retour en France, il s'engage en politique, dans le parti impérial. Il soutient la candidat impérial Édouard Werlé, qui est élu maire de Reims. Le 15 janvier 1873, il assiste, officiellement, aux obsèques de Napoléon III. Le 16 mars 1874, il dirige la députation rémoise à la proclamation de majorité du Prince impérial : sur la photographie du groupement des personnalités rassemblées à cette occasion à Camden House, on le voit aux côtés de Paul de Cassagnac.

 

Le 17 septembre 1878, la mort à Tourtoirac (Dordogne) d'Antoine de Tounens marque le tournant de sa vie. Tounens et Laviarde se connaissaient: le premier, qui se proclamait encore Orrlie-Antoine Ier, roi d'Araucanie et de Patagonie, avait conféré à Laviarde le titre de prince des Aucas, duc de Kialeon le 30 décembre 1873. Le 26 mars 1882, le neveu et héritier désigné d'Orllie-Antoine Ier, « Monseigneur Adrien-Jean de Tounens » (1844-1889), renonce au royaume d'Araucanie en faveur de Laviarde, par un acte invocant les « dernières volontés » d'Orllie-Antoine Ier et contresigné par nombre de ceux qui avaient reçu une charge d'Orllie-Antoine Ier. Gustave-Achille Laviarde devient donc Achille Ier [3], roi d'Araucanie et de Patagonie. L'épopée d'Orrlie-Antoine Ier restait à ce point populaire en France que son successeur put assurer le fonctionnement des institutions de cette monarchie en exil !

 

Dans l'acte de 1882, le nouveau roi a déjà deux ministres secrétaires d’État — le comte Antoine Jimenez, et Antoine-Hippolyte Cros, duc de Niacalel, qui fait fonction de garde des sceaux — ainsi qu'un conseil ministériel. Un ami des premières heures, Émile Godret, dit Bazière, enfant du Barbâtre, accepte la charge de ministre de la Marine.

 

Laviarde fonde ou perpétue un ordre de chevalerie, la Constellation du Sud, et bientôt un autre, la Couronne d'acier, puis un troisième, l'Étoile du Sud[4].

 

Le « Gotha » enregistre[réf. souhaitée] l’existence officieuse de S.A.R. le prince d’Araucanie et de ses conseillers. Le comte Pecci, neveu du pape Léon XIII, lui donne de la « Majesté » ! La réussite d'Achille Ier fut d'obtenir l'exequatur pour les consuls qui le représentaient dans différentes villes d'Europe (Londres, Rome). Ses consuls en Italie passent pour avoir tenté d'escroquer l'ordre des salésiens mais le roi semble y avoir mis bon ordre.

 

Achille Ier ne se rendit jamais en Amérique. Il était marié avec Maria Elisa Alexandrine Guery (née à Paris) qu'il avait epousé à Londres (son état-civil est répertorié à la mairie du 18e arrondissement de Paris).

 

Laure-Thérèse Cros, Laure-Thérèse Ière

 

 

Laure-Thérèse Cros est née le 22 décembre 1856 et est décédée le 12 février 1916.

Elle était mariée avec Louis Marie Bernard en 1903 dont elle eu trois enfants : Etienne, Jacques-Antoine (Antoine III), André.

 

Jacques Alexandre Antoine Bernard, Antoine III

 

 

Jacques Alexandre Antoine Bernard est né à Paris 18e le 10 avril 1880 et mort le 26 octobre 1952 à Paris 14e.

 

Il est le fils Louis Bernard (Homme de Lettres) et de Laure Cros (Reine Laure-Thérèse Ière d'Araucanie et de Patagonie). Sa mère est la fille du roi Antoine II.

 

Il a épousé le 22 mai 1907, à Paris 15e, Andrée Coquelin (née le 19 mai 1886 à Saint-Maur), puis en secondes noces, le 29 octobre 1915 à Paris 11e, Suzanne Légat (née le 2 février 1890 à Paris 14e et décédée le 27 août 1969 à Villejuif), dont il divorça le 15 juin 1921, et enfin en troisièmes noces, Ingrid Møller (née le 29 novembre 1897 à Copenhague), dont il divorça le 15 février 1946.

 

En 1903, avec l'avènement de sa mère au trône d'Araucanie et de Patagonie, Antoine, devint prince des Aucas et duc de Niacalel.
Il fut confirmé comme héritier du trône durant la nuit du 24 décembre 1903, lors d'un dîner offert en la résidence des Bernard à Paris, en présence des membres de la Maison royale d'Araucanie et de Patagonie.

 

À la mort de sa mère, Laure-Thérèse Ière, en 1916, Jacques Antoine fut couronné un prince d'Araucanie et de Patagonie, sous le nom d'Antoine III d'Araucanie et de Patagonie, duc de Kialeou et comte d'Alsena.

 

Le 12 mai 1951 le prince Antoine III a abdiqué du trône d'Araucanie et de Patagonie, en faveur de son collaborateur, et ami personnel, Philippe Boiry, journaliste et apparenté à Antoine de Tounens, premier roi d'Araucanie et de Patagonie.

 

Antoine Bernard, resté duc de Niacalel, est mort dans sa résidence de Paris le 26 octobre 1952.

 

 Philippe Boiry, Prince Philippe Ier

 

 

Philippe Paul Alexandre Henri Boiry, né à Paris I° le 19 février 1927 est un journaliste et un professeur d'université. Pretendant au trône du Royaume d'Araucanie et de Patagonie. Chef de la Maison Royale d'Araucanie et de Patagonie depuis 1951.

 

Il est le fils de Ferdinand Boiry et de Jeanne Reynaud. Son père est l’arrière-petit-fils de Léonard Joussein et d'Aubinée Thounem /de Tounens (cousine du roi Orélie-Antoine Ier)

 

Il a épousé le 21 juin 1950 Jacqueline-Dominique Marquain (née en 1927, décédée le 10 juillet 1978) puis, en 1996, Élisabeth de Chavigny (décédée le 21 janvier 2006)[1].

 

Il est devenu, sous le nom de Prince Philippe (ou Prince Felipe), le prétendant au trône royal d’Araucanie et de Patagonie en invoquant une renonciation en sa faveur faite le 12 mai 1951 par le roi titulaire Antoine III (Jacques-Antoine Bernard) qui meurt à Paris le 26 octobre 1952. Les deux hommes n'avaient aucun lien de parenté.

 

Après un long « règne » de plus d’un demi-siècle, deux fois veuf et sans descendance, le prince Philippe peut encore choisir un successeur par testament selon une habitude bien ancrée dans le royaume d’Araucanie et de Patagonie.

 

Philippe Boiry a créé en 1980 la faculté libre des sciences de la communication à Levallois-Perret (92).

 

 

 

 

 

 

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